Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

boyugues immobilier - Page 3

  • NIWA UNE RESIDENCE COAL ET ZEN DANS UNE VILLE DE VANVES PLEINE DE QUIETUDE

    Ce titre pourrait bien résumer le sentiment du futur propriétaire qui a feuilleté  la plaquette de présentation de cette résidence s’il s’est rendu au bureau de vente de la future résidence NIWA de Bouygues Immobilier installé dans le square de l’Insurrection (photo lors du premier week-end où il a été pris d'assaut par les futurs acheteurs). De plus d’une vingtaine de pages, elle est de grand format avec de superbes photos sur papier glacé et ce titre « NIWA Vanves ». Dés la première page, Bouygues Immobilier indique qu’il signe « une nouvelle réalisation d’exception » : « Vanves accueille NIWA une nouvelle conception de l’habitat en ville, en pleine osmose avec la nature ».

    L’architecte japonais Kengo Kuma et le paysagiste Michel Devisgnes dont les photos apparaissent sur les deux pages accompagnés d’un texte les présentant,  invitent ainsi les potentiels acheteurs « à porter un regard neuf sur un cadre de vie où le beau sedevine depuis l’extérieur avant de se révéler. Inspirée de l’esthétique des intérieurs traditionnels japonais, NIWA invente des appartements où habiter s’apparente à une expérience sensorielle : jeux d’ombres, couleurs intemporelles, brise-soleil en bois, texture d’un mur, lumière d’un jardin, silhouette d’un arbre »… « Bienvenue dans l’univers de la Sérénité ». Cette plaquette présente des vues de l’immeuble depuis la rue Aristide Briand en insistant « sur les lignes pures de l’immeuble qui installent d’emblée, un décor apaisant comme l’enveloppe légère d’un secret bien gardé. Les larges toitures rappellent l’architecture des maisons de thé. Des brise-soleil et des gardes-corps vitrés soulignent la fluidité extérieure et intérieure. Des jardins miniatures inspirés des « tusboniwa » japonais s’installent dans les retraits des façades,  véritable cour jardin aux proportions intimes qui utilise le bois, la pierre et le végétal. Les enduits confèrent à la façade de la résidence un aspect velouté qui s’irise selon les variations de la lumière ».

    Puis des espaces communs intérieurs avec un plan d’ensemble en insistant sur ce « premier regard » qui « perçoit depuis la rue l’étonnante quiétude du lieu qui distille une atmosphère apaisante. La transparence du porche laisse entrevoir le calme du jardin intérieur que la résidence entoure comme un cocon. Les appartements profitant de belles orientations donnent pour la plupart sur ce véritable havre de paix », avec des baies vitrées, des balcons et des terrasses « dont le sol est en bois pour prolonger le plaisir de vivre pieds nus ». Les pages suivantes ouvrent sur ce jardin en trois dimensions en insistant sur « ce calepinage de petits pavés et de grandes dalles au son qui réinterprètent les célèbres pas japonais » et la composition florale, les appartements, les terrasses, en insistant sur des prestations de qualité et les performances énergétiques de cette résidence : « Nous avons travaillé sur des éléments passifs plutôt que sur des dispositifs actifs. Nous avons également choisi un mode constructif simple et très performant (structure à inertie lourde en béton, isolation thermique par l’extérieur traitant 100% des ponts thermiques) ».

    Cette belle plaquette se termine sur Vanves : « Aux portes de Paris, un village restauré » avec ces commentaires : « La plus petite commune des Hauts de Seine préserve un art de vivre empreint de quiétude, à découvrir en parcourant ses ruelles pavées et ses placettes agrémentées de fontaines. Le vieux Vanves accueille des terrasses ensoleillée où il fait bon flâner après le marché. Le prestigieux château des Condé forme le cadre du lycée Michelet dont les classes préparatoires sont très côtées. Avec ses hautes voûtes en verrière récemment restaurés, la chapelle Larmeroux illustre le patrimoine vanvéens des années 20 et intègre un vaste ensemble d’équipement réalisé au début du 20éme siécle pour faire cohabiter harmonieusement toutes les générations ». Ainsi tout est fait pour rassurer le futur propriétaire dans son choix 

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : 29 DELIBERATIONS ET UNE COUPE DU MONDE QUI A REDUIT LES EFFETS DE MANCHE

    « Nous avons pris en compte les quelques remarques pour permettre au public de mieux suivre le conseil municipal » a déclaré Bernard Gauducheau en ouvrant cette séance, très contrainte au niveau temps à cause du match France-Equateur, où étaient inscrites 29 délibérations, et pas des moindre. Ce qui a limité les effets de manche entre majorité et opposition, mais pas empêché une courte suspension de séance.

    Le public est dorénavant installé face au conseil municipal,  de biais à cause d’un écran plus petit et design avec une image plus nette, et bénéficie de l’éclairage naturel ou lumineux de cette salle Henri Darien.  Quand aux élus, ils expérimentaient une nouvelle sonorisation mis en place par une société vanvéenne qui a rendu les propos plus compréhensibles et les interventions plus claires (de voix) même si une élue socialiste (Valérie Mathey)  s’est emberlificotée dans ses propos à l’occasion d’une question  sur la possibilité pour les partis politiques de bénéficier de salles gratuites pour leur réunion,  pour le plus grand plaisir de ses opposants.

    Si sur certains dossiers –   rythmes scolaires, restauration municipale,  Règlement intérieur du Conseil Municipal grâce à deux amendements oraux de ML Mondon (PS) accepté par la majorité ( 48H de délai au lieu de 72 pour déposer une question orale et possibilité d’amendement justement)  – le conseil municipal a pu faire consensus, à une voix prés,  celle de l’adepte du retour à la cuisine centrale de son enfance (Boris Amoroz)  à propos de la restauration municipale. Mais il n’en a pas été question sur le compte administatif,  en toute logique, le projet Niwa…sans parler d’autres points de désaccords notamment sur la question d’un écran pour la finale de la Coupe du Monde de Football le 13 Juillet qui occupe finalement beaucoup les esprits. En tous les cas, beaucoup d’élus, après une collation, se sont retrouvés dans les cafés-restaurants pour suivre le match France–Equateur avec un score nul. Comme au conseil municipal.

    PROJET NIWA : 3 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour. Tout d’abord l’acquisition par la ville du terrain de la DDE (au 16 rue René Coche) pour 3 710 000 €. Boris Amoroz (FdeG) a voté contre parce qu’il est « contre la privatisation d’anciens terrains publics vendus à une société privée comme Bouyges ». – « Les recettes de la transaction permettent de participer au financement du service public » n’a pas manqué de répliquer le maire. Le Conseil s’est ensuite prononcé sur le déclassement des 3714 m2 des terrains Aristide Briand-Diderot. « Un travail est en cours pour une réinstallation des services  du  Conseil Général (PMI, CVS) et trouver une solution pour la Croix Rouge (c’est fait) et Art Evolution » a t-il précisé à une question de JC Le Goff sur le devenir de ses deux associations. Il s’est enfin prononcé sur la promesse de vente de ces terrains à Bouygues Immobilier avec la création d’un parking public de 46 places (sur 174) et l’installation d’une collecte pneumatique des déchets. Anne Laure Mondon (PS) et Lucile Schmid (EELV) ont regretté l’abandon de la procédure de primo-accédant prévu à l’origine, « alors que le gouvernement vient de favoriser l’accession à la propriété à travers une série de 4 mesures concernant l’habitat » selon la première » et que « c’est l’un des moyens d’acquérir son premier appartement » pour la seconde. « Je comprends que la procédure de primo-accédant interroge. Cependant, compte tenu du haut niveau qualitatif de NIWA, le prix des appartements sera élevé. Et une décote sur de tels logements, n’empêchera qu’ils seront chers. De surcroît, on n’a pas de dispositif de contrôle  afin que les primo-accédants ne revendent pas leur bien rapidement pour faire une plus value. En plus, pour 10 logements, le jeu n’en valait pas la chandelle »

    NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES : « Malgré les réserves de la majorité municipale – on n’est pas convaincu des bienfaits d’une telle réforme -  la ville de Vanves a décidé de mettre en place, dans un esprit républicain, les nouveaux rythmes » a indiqué Bernard Gauducheau (UDI) en donnant la parole à Jeremy Coste (UDI), maire adjoint chargé des Ecoles qui a fait un historique de la concertation en rendant hommage à Marie Françoise Goloubtzoff qui l’a mené à bien, expliquer le choix d’en rester au systéme Peillon plutôt que Hamon plus souple, faute de temps pour mener une nouvelle concertation face à la date de remise du dossier à l’inspection académique et  présenter le dispositif retenu sur lequel a énormément travaillé le service éducation qui est maintenant très mobilisé pour le mettre en œuvre à la Rentrée. « Ce qui ne sera sûrement pas simple » a reconnu le Maire. Lucile Schmid (EELV) s’est félicité de tout « ce travail effectué par l’ensemble des acteurs qui n’étaient pas tout à fait d’accord. On découvrira à terme que cette réforme sera bonne pour nos enfants » a-t-elle déclaré en s’inquiétant sur la mobilisation des associations : « Nous avons une longue liste d’intervenants, d’auto entrepreneurs au conservatoire et au Stade de Vanves » a rassuré Jeremy Coste (UDI). Jean Cyril Le Goff (PS) était heureux d’apprendre « que dans un souci républicain, vous respectiez la loi, tout comme de notre côté, lorsque nous avons voté le report de sa mise en place à la Rentrée 2014 » et tout se félicitant de la mise en place du quotient familial et de la mise en oeuvre de l’accueil péri-scolaire aux primaires

    RESTAURATION MUNICIPALE : Le Conseil municipal a retenu la société ELRES du groupe Elior pour 6 ans. « On garde le même prestataire. On a amélioré les menus, avec des produits français (poulet label rouge, viande limousine…) et bios… qui font l’unanimité des parents d’éléves. Vous avez pris en compte nos réflexions depuis le dernier renouvellement de cette délégation de service public » a constaté Jean Cyril LeGoff (PS). « On voit bien que les deux offres étaient de qualité. Peut être que la différence s’est faîte sur la cuisine centrale. Le sujet de la qualité est une vraie question avec le suivi de sa gestion. Le conseil municipal devrait aller goûter ce qui est servi à nos enfants ou nos aînés. Ce qui a changé la perception des parents lorsqu’ils l’ont fait » a indiqué Lucile Schmid (EELV)..   « C’est un sujet très préoccupant Je ne passe pas une journée sans me dire qu’il y a un risque de pépin, 3000 risques (repas). Et il n’y en a pas (d’accidents) parce qu’on s’est assuré de prestataires de grande qualité tant au niveau des plats que de la sécurité alimentaire » lui a répondu le maire  Boris Amoroz (FdeG/PC) a défendu la liaison chaude avec la cuisine centrale (de son enfance) qui « est mieux en terme de proximté, d’emplois » a-t-il expliqué en regrettant que l’option déchets recyclablesn’ait pas été retenue.  « A l’époque, votre mére était parent d’éléve et on servait 800 repas par jour, transportés dans des containers entre la cuisine centrale et les écoles dans des camionnettes. Et on commençait à s’inquiéter. Il aurait fallu reconstruire, ce qui aurait coûté très cher. Il était clair qu’on n’en avait pas les moyens. On est passé à la délégation de service public et à la liaison froide, on a recruté une dédiéticienne et mis en place plusieurs dispositifs pour assurer 3000 repas par jour » a indiqué l’ex-maire adjoint chargé des écoles et de la jeunesse de Didier Morin, à qui l’opposition a longtemps reproché de l’avoir mis en place en 1994/95.

    Le Bog aura l’occasion de revenir sur ces sujets et bien d’autres abordés lors de ce conseil municipal dans les jours à venir